L’Agropole du Loukkos devrait générer un investissement induit de 3,5 MMDH (communiqué)
Dpress
L’Agropole du Loukkos devrait générer un investissement induit de 3,5 milliards de dirhams (MMDH), a souligné la société MedZ, chargée de la réalisation du projet.
Nécessitant une enveloppe budgétaire globale de 457 millions de dirhams (MDH), l’Agropole du Loukkos devrait, à terme, générer un investissement induit de 3,5 MMDH et permettre la création de près de 7.500 emplois dans la région, a précisé MedZ, filiale du groupe Caisse de dépôt et de gestion (CDG), dans un communiqué.
Le coup d’envoi des travaux de réalisation de la première tranche de l’Agropole du Loukkos a été donné dimanche à la commune de Zouada, relevant de la province de Larache, en présence du Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Mohamed Mhidia, du président du Conseil régional, Omar Moro, du gouverneur de la province, Bouassam El Alamine, et de plusieurs partenaires institutionnels, d’élus, et de présidents des chambres professionnelles.
Ce projet est porté par MedZ, vu son expertise dans le secteur des infrastructures industrielles, en partenariat avec le Conseil régional et le Crédit agricole du Maroc (CAM), dans le cadre d’une société dédiée qui en assurera l’aménagement, la promotion, la commercialisation et la gestion.
Cette manifestation a été une occasion pour présenter l’état d’avancement de ce projet structurant, qui ambitionne d’accompagner la dynamique de développement de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Les travaux lancés concernent l’aménagement de la 1ère tranche, d’une superficie de 50 hectares, dont la livraison est prévue au cours de l’année 2023, a relevé la même source.
Concernant la commercialisation, MedZ est confiante par rapport à la capacité de l’Agropole du Loukkos à mobiliser un grand nombre d’acteurs affiliés au secteur agro-industriel, qui feraient de ce projet une véritable plateforme régionale de référence pour le regroupement, la commercialisation, la transformation et la distribution de produits agricoles.
En effet, une cinquantaine d’investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt de s’implanter dans la zone, dans des activités telles que la transformation des fruits et légumes, les activités de support, comme les industries d’emballage, ainsi que d’autres industries agroalimentaires, a fait savoir le communiqué.