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Le rideau a été levé, mardi soir, sur la 11e édition du Festival du cinéma de Benguerir, en présence d’un large public, de cinéastes marocains et étrangers, ainsi que de nombreuses personnalités du monde de la culture et des médias.
Organisée par l’Association Panorama pour la culture et le développement, en partenariat avec l’Institut Spécialisé du Cinéma et de l’Audiovisuel (ISCA) de Rabat, cette édition, placée sous le thème “Le cinéma, art et engagement”, vise à promouvoir la culture cinématographique dans la province de Rehamna et à encourager la créativité des jeunes talents.
Ainsi, 23 films issus de 11 pays sont en lice pour les compétitions officielles (longs métrages, courts métrages et documentaires), avec des jurys composés de cinéastes, écrivains et critiques du Maroc et d’ailleurs, afin de renforcer la dimension internationale et artistique de cette manifestation.
Dans une allocution d’ouverture, le directeur du festival, Noureddine Jami, a souligné que ce rendez-vous cinématographique se distingue par plusieurs aspects essentiels qui traduisent la vision culturelle et artistique des organisateurs, incarnée notamment par le choix du thème qui illustre la conviction que “l’artiste doit rester attaché aux réalités vécues et aux préoccupations des citoyens”.
Il a, dans ce sens, indiqué que cette édition se caractérise par l’invitation de l’Espagne comme pays d’honneur, en reconnaissance du parcours remarquable du 7e art espagnol et de son influence accrue, relevant que cette ouverture reflète la volonté du festival de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les artistes marocains et étrangers.
“La 11e édition du Festival du cinéma de Benguerir représente l’aboutissement d’un long parcours d’efforts pour la promotion du secteur cinématographique dans la région”, a-t-il ajouté, estimant que “la culture n’est pas un luxe, mais un levier essentiel de développement et de progrès des sociétés”.
La soirée a été marquée par des hommages émouvants rendus à feu l’acteur Mohamed Choubi, en reconnaissance de son riche héritage théâtral et cinématographique, ainsi qu’à Rachid El Ouali, acteur et réalisateur, salué pour son parcours artistique et pour la qualité des œuvres qu’il a offertes au cinéma marocain.
Le programme du festival, qui se poursuit jusqu’au 10 octobre, prévoit des ateliers de formation, des rencontres-débats et des masterclasses animés par des réalisateurs, critiques et professionnels du cinéma, dans le but de favoriser l’échange d’expériences et de renforcer les compétences des jeunes passionnés du 7e art, confirmant ainsi la vocation éducative et inclusive du festival.
