Économie

Les prix des produits alimentaires de forte consommation durant le mois du Ramadan connaissent une baisse palpable grâce à l’abondance de l’offre et au renforcement du contrôle (Commission interministérielle)

Dpress

 Les prix des viandes rouge et blanche, de certains légumes de forte consommation pendant le mois de Ramadan, comme les tomates, et de quelques produits de base, ont connu une baisse palpable au cours des deux dernières semaines grâce à l’abondance et à la diversité de l’offre sur les marchés et au renforcement du contrôle des chaînes de production et de commercialisation et des circuits de distribution.

Ce constat a été relevé lors d’une réunion de la commission interministérielle de haut niveau de veille et de suivi de l’approvisionnement des marchés et des prix, tenue vendredi au siège du ministère de l’Intérieur.

Cette baisse est intervenue grâce à l’amélioration de l’offre en légumes, viande, poisson, lait et autres produits d’origine végétale et animale, ainsi qu’à la faveur des mesures d’accompagnement adoptées pour contrôler et améliorer l’efficacité des circuits de distribution, renforcer le contrôle des différentes chaînes de production et de commercialisation, et l’adhésion positive des acteurs économiques aux efforts visant à assurer un approvisionnement suffisant et régulier des marchés du Royaume, à limiter la hausse des prix et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens, précise un communiqué du ministère.

S’agissant de la mise en oeuvre des orientation relatives à l’intensification des opérations de contrôle et de régulation des marchés dans les différentes régions, préfectures et provinces du Royaume, sous la supervision effective des Walis et des gouverneurs durant le mois sacré, il a été procédé à la présentation du bilan des interventions des services et commissions de contrôle depuis le début de l’année en cours, qui a été marquée par une hausse des indicateurs y afférents, qu’il s’agisse des indicateurs relatifs au nombre de locaux de vente en gros et au détail, aux unités de production et de stockage, ou ceux inhérents au nombre d’infractions des lois relatives à la liberté des prix et de la concurrence, à la protection des consommateurs et à la sécurité sanitaire des produits alimentaires qui ont été saisies et dont les auteurs ont été déférés devant les juridictions compétentes.

Il s’agit également des interventions qualitatives ayant permis de localiser un nombre d’entrepôts et de locaux servant aux opérations de stockage clandestin, à la spéculation et à la fraude, en plus des mesures visant à resserrer l’étau autour des spéculateurs et à rationaliser les circuits de distribution.

Cette réunion a été l’occasion de saluer les efforts déployés par les différents services, instances et commissions de contrôle, et par les autorités locales et sécuritaires et autres services et institutions concernés, ainsi que le bilan des actions menées sur le terrain sous la supervision des autorités gouvernementales concernées, des walis et des gouverneurs au niveau territorial.

L’accent a été mis sur la nécessité du maintien du niveau de vigilance et de suivi et de l’intensification des efforts consentis par les autorités, services et instances de contrôle, ainsi que par tous les acteurs économiques concernés, l’objectif étant de garantir un approvisionnement régulier des marchés, d’améliorer l’efficacité du système de distribution et de commercialisation, de soutenir le pouvoir d’achat des citoyens et de préserver leur sécurité et leur santé.

Ont pris part à cette réunion, les ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, de l’Industrie et du Commerce, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du budget, le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, le secrétaire général du ministère de la Santé et de la Protection sociale, les directeurs généraux de l’Administration des douanes et Impôts indirects, de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires, de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses et de l’Office national des pêches, avec la participation à distance des walis des régions et des gouverneurs des préfectures, provinces et préfectures d’arrondissements, des secrétaires généraux, des chefs des divisions des affaires intérieures, des chefs des divisions des affaires économiques des préfectures et provinces et des chefs des services déconcentrés concernés.

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